La Commission des jeux de New York signale que l’annonce des bénéficiaires des nouvelles licences de casino locales ne peut se produire avant fin 2025. Cette décision est principalement due à la complexité du processus d’approbation. Depuis l’ouverture de l’appel d’offres, de grands noms tels que MGM Resorts International, Wynn Resorts, Las Vegas Sands et Caesars Entertainment manifestent leur intérêt. Toutefois, les études environnementales nécessaires prolongent la procédure, repoussant ainsi toute décision jusqu’à la deuxième moitié de 2025. Les candidats doivent également suivre plusieurs processus qui prennent assez de temps. La commission conseille aux prétendants d’utiliser l’année 2024 pour s’assurer que leurs projets respectent toutes les normes requises, anticipant ainsi une analyse approfondie des propositions vers la mi-2025.
Impératifs écologiques pour les prétendants à l’octroi d’une licence de casino
La Commission des jeux de New York indique que l’attribution des nouvelles licences de casino ne peut être annoncée avant la fin de l’année 2025. L’obtention d’une licence de casino dans l’État de New York est encadrée par un processus rigoureux et complexe, impliquant le respect de multiples normes réglementaires et environnementales. La loi SEQR (State/City Environmental Quality Review Act) joue un rôle central dans ce processus. Elle exige des évaluations environnementales approfondies pour s’assurer que les nouvelles infrastructures respectent des critères écologiques stricts. Ces évaluations sont essentielles pour prévenir les impacts négatifs sur l’environnement, mais elles allongent significativement le délai nécessaire à l’obtention d’une licence. Selon Robert Williams, directeur exécutif de la Commission, les résultats de ces études ne peuvent pas être disponibles avant le premier trimestre de 2025. Cela implique que toute modification requise par ces études retarde encore la finalisation des demandes de licence, car elles doivent être soumises à une nouvelle approbation après ajustement.
En plus de la loi SEQR, le processus ULURP (Uniform Land Use Review Procedure) représente une autre couche de complexité administrative. Ce processus est indispensable pour tous les candidats, car il examine l’utilisation prévue des terres pour s’assurer qu’elle est conforme aux plans d’urbanisme locaux. Tout comme la loi SEQR, le processus ULURP est minutieux et long, ce qui empêche son achèvement avant le début de l’année suivante. La simultanéité de ces deux processus, chacun pouvant influencer l’autre en termes de modifications et de validations nécessaires, crée un contexte où toute tentative de précipiter les démarches administratives peut entraîner un trouble administratif. Cela signifie des délais encore plus longs et des complications supplémentaires qui augmentent la probabilité de voir des projets retardés ou même remis en question.
Un autre élément critique dans le processus de candidature est la capacité des prétendants à démontrer qu’ils possèdent les fonds nécessaires pour mener à bien leur projet. Avant même de considérer l’aspect environnemental et l’utilisation des terres, il est vital que les candidats prouvent leur solidité financière. Cela est crucial non seulement pour assurer la viabilité du projet, mais aussi pour éviter des retards supplémentaires qui peuvent survenir si les financements ne sont pas sécurisés.
Williams met en garde contre les risques financiers associés à l’allocation des fonds bien avant que la licence soit octroyée. Investir dans un projet alors que l’octroi de la licence n’est pas encore assuré peut entraîner une augmentation des coûts d’accès aux capitaux. Cette situation est due à l’incertitude qui pèse sur le projet, rendant les prêteurs et les investisseurs plus réticents à engager des fonds sans garantie de retour sur investissement. En conséquence, cela peut non seulement augmenter les coûts financiers, mais également limiter la portée et l’envergure du projet. Ainsi, les promoteurs peuvent se trouver contraints de réduire leurs ambitions pour s’adapter aux fonds effectivement disponibles.
Ces divers éléments soulignent la complexité du processus d’obtention d’une licence de casino à New York. Cela nécessite une préparation minutieuse, une compréhension approfondie des règlements et une gestion financière prudente. Les candidats doivent naviguer entre les exigences réglementaires, les contraintes environnementales et les défis financiers pour assurer que leur dossier est non seulement complet, mais aussi convaincant. En anticipant les obstacles et en préparant soigneusement chaque étape, ils peuvent augmenter leurs chances de succès dans ce processus compétitif et exigeant.
Recommandations pour les postulants à New York
La Commission des jeux de l’État de New York indique clairement que, compte tenu de la complexité des processus en jeu, les candidats doivent mettre à profit l’année 2024 pour se conformer pleinement aux diverses exigences réglementaires. Cette période permet de réaliser les études environnementales nécessaires sous le cadre de la loi SEQR et de procéder à l’évaluation des utilisations des terres via le processus ULURP. Ces démarches sont cruciales pour s’assurer que les propositions des candidats soient exhaustives et prêtes pour une évaluation plus approfondie.
La préparation méticuleuse durant cette période est essentielle pour positionner les candidats de manière optimale pour le cycle d’examen suivant. La Commission insiste sur le fait que cette planification anticipée est cruciale pour éviter des retards futurs et garantir que les dossiers soient complets et conformes aux attentes réglementaires. Cela inclut non seulement les aspects environnementaux, mais aussi les plans d’utilisation des terres qui doivent être méticuleusement évalués et approuvés.
En prévoyant que les comités consultatifs communautaires commencent leur évaluation des demandes à la mi-2025, la Commission anticipe de finaliser les autres évaluations, y compris le zonage et les considérations environnementales, d’ici la fin de l’été 2025. Ce timing stratégique est conçu pour que toutes les approbations nécessaires soient obtenues à temps, ouvrant ainsi la voie à une décision finale concernant les licences d’ici la fin de l’année 2025. Cette programmation rigoureuse ne vise pas seulement à respecter les cadres légaux en place, mais aussi à permettre une présentation optimale des projets de casinos commerciaux. Cela doit aboutir à des propositions de haute qualité qui bénéficient tant aux futurs opérateurs qu’aux communautés locales.
Qui désire obtenir un permis ?
La compétition pour acquérir une des trois nouvelles licences de casino à New York s’accentue de manière significative. MGM Resorts International exprime son désir de métamorphoser son Empire City Casino, actuellement un établissement de type loterie vidéo à Yonkers, en un casino commercial de grande envergure. Ce projet envisage l’ajout de jeux de table avec croupiers en direct et d’une zone de jeux en haute limite. A cela s‘ajoute l’expansion des infrastructures existantes pour inclure un centre de paris sportifs BetMGM avec diverses options de restauration et une salle de divertissement pouvant accueillir jusqu’à 5 000 personnes.
Parallèlement, Steve Cohen, propriétaire des New York Mets, en collaboration avec Hard Rock International présentent un projet ambitieux d’un casino de 8 milliards de dollars situé au Citi Field. Cette proposition, outre le casino et l’hôtel, prévoit un site distinct de paris sportifs, une salle de concert, une salle de restauration et une vaste zone de parcs récemment aménagés. Caesars Entertainment, en partenariat avec SL Green Realty, déclare son intention d’établir un casino à Times Square.
Le projet implique la transformation du 1515 Broadway pour créer le Caesars Palace Times Square, un plan soutenu par Roc Nation, l’agence de divertissement fondée par Jay-Z. Las Vegas Sands cherche également à marquer sa présence en achetant un bail à long terme à Long Island. L’objectif est d’y construire une autre grande propriété de casino. Wynn Resorts s’ajoute également à la concurrence avec un projet en développement à Manhattan, dans le complexe de Hudson Yards.
Ces initiatives soulignent l’intensité de la concurrence entre ces géants de l’industrie du jeu pour sécuriser une position stratégique dans l’une des plus grandes métropoles du monde. Elles reflètent également les ambitions et les enjeux élevés associés à l’entrée dans le marché des casinos de New York. Chaque candidat cherche non seulement à obtenir une licence, mais aussi à transformer de manière significative le paysage urbain et les loisirs à New York.
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