C’est un coup dur pour le Japon qui souhaite renforcer le secteur du tourisme, Las Vegas Sands a décidé de mettre fin à son projet d’ouverture d’un casino intégré dans le pays. Deux grands groupes se sont également retirés, Caesars Entertainment Corp et Wynn Resorts Ltd. Le gouvernement japonais avait espéré que ces derniers pourraient redynamiser le marché suite au report des Jeux olympiques de Tokyo 2020 en raison de la pandémie de coronavirus.
D’autres opportunités en vue
Jusqu’à maintenant, Las Vegas Sands n’a donné aucune information supplémentaire sur l’annulation de ce projet. Il faut dire que le groupe a étroitement collaboré avec le gouvernement du Japon afin de soutenir le tourisme à travers diverses représentations au cours d’une exposition à Yokohama. Mercredi, dans un communiqué de presse, Sheldon Adelson, le président de Sands, a déclaré que le cadre destiné au développement d’un centre de villégiature constitue l’un des problématiques rendant les objectifs impossibles à réaliser. Le responsable a ajouté que l’entreprise a décidé de se concentrer sur d’autres occasions.
Malgré un scandale de corruption qui a renforcé les rangs de l’opposition du public face à ces projets, le Japon veut construire différents sites similaires à ceux de Las Vegas. Cela inclut des casinos, des galeries commerciales et des centres de conférence. Dans cette optique, le gouvernement a octroyé des licences à trois stations intégrées dont les soumissionnaires seront les trois grandes villes du Japon : Yokohama, Tokyo et Osaka. D’après les analystes de Sanford Bernstein, le marché des casinos dans le pays est estimé à 8 milliards de dollars par an. Une manne financière importante que le gouvernement tient à préserver. Mais la propagation du Covid-19 a mis à rude épreuve de nombreux opérateurs déjà endettés. Une crise sanitaire grave qui a provoqué des impacts importants sur l’économie et les revenus des principaux groupes de casinos. Pour Sands, le prix élevé des travaux demeure un casse-tête en cette période difficile. Le président de Sands, Robert Goldstein, a affirmé l’investissement d’un centre de villégiature au Japon serait semblable à tous les casinos et centres commerciaux de Sands en Chine. Durant une conférence téléphonique, le responsable n’a pas caché ses doutes concernant le coût total de la construction.
À titre de rappel, le groupe Sands s’est exclu de l’appel d’offres pour un projet à Osaka en 2019 et a préféré privilégier ceux de Tokyo et Yokohama. Il s’agit d’un complexe intégré d’une valeur de 10 milliards de dollars.
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