Le jeu illégal et les crimes connexes constituent un réel problème dans plusieurs pays d’Asie. Dans le but de lutter contre ce fléau, la Chine et le Cambodge ont tout récemment signé un accord leur permettant de joindre leur effort de lutte. Dans le cadre de cet accord, les deux pays sont tenus de s’échanger des informations utiles et qui leur permettront de mettre en place une stratégie efficace pour éradiquer le jeu illégal, la cybercriminalité et les crimes associés au trafic d’être humain. En plus de cela, l’accord inclut les échanges commerciaux, le tourisme et les projets d’infrastructure. C’est dans cette même logique que la Chine a également signé un accord avec le Vietnam.
Améliorer la sécurité des joueurs
Depuis quelques années déjà, le Cambodge est devenu une terre d’accueil pour les mafieux et les trafiquants en tout genre. Qu’ils s’agissent de cybercriminalité, de traitement esclavagiste ou d’enlèvement, ces criminels sont bien connus pour être sans pitié. Leurs victimes, ils les attirent par des promesses de travail et de salaire élevé.
Une fois tombés dans le piège de leurs bourreaux, ils sont forcés de travailler au sein des casinos illégaux et parfois même pour des syndicats criminels. Ces victimes, ils viennent généralement de la chine, du Vietnam, mais aussi de plusieurs autres pays d’Asie. C’est dans le but de lutter contre ces crimes, mais aussi pour mettre fin aux escroqueries aux jeux et télécommunications en ligne que la Chine et le Cambodge ont consolidé leur partenariat déjà existant.
Cette consolidation s’est fait par la signature d’un nouvel accord visant à améliorer les efforts des deux pays pour instaurer des liens de sécurité et par la même occasion assurer une meilleure sécurité à leur peuple. Li Keqiang est le Premier ministre chinois et Hun Sen est le Premier ministre cambodgien.
C’est lors de sa participation à l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est qui s’est tenue la semaine dernière au Cambodge que le Premier ministre chinois a rencontré son homologue cambodgien pour discuter de ce sujet. Dans un communiqué conjoint, les deux partenaires ont déclaré que le nouvel accord sera principalement basé sur les échanges d’informations.
C’est donc grâce aux informations échangées qu’ils pourront mettre en place un plan de lutte contre le trafic des êtres humains, la fraude aux télécommunications, les jeux d’argent illégaux et les crimes connexes. L’accord prend également en compte les projets d’infrastructure, le commerce, le tourisme et la lutte contre les vols directs entre les deux pays.
État des lieux des jeux d’argent en ligne en Chine et au Cambodge
La Chine et le Cambodge sont deux pays où les jeux d’argent en ligne ont rapidement viré du mauvais côté de la loi. En 2020 par exemple, le gouvernement du Cambodge avait pris la décision d’arrêter de délivrer et de renouveler les licences de jeux en ligne tant pour les opérateurs de jeu interne qu’externe.
Cette décision avait été prise face à la recrudescence et au développement fulgurant des jeux illégaux dans le pays. Depuis cette décision, les autorités cambodgiennes ont intensifié leurs efforts de lutte contre le jeu illégal et les crimes connexes. À ce jour, plusieurs arrestations ont déjà été effectuées et plusieurs criminels ont déjà été mis derrière les barreaux.
Qu’à cela ne tienne, il est important de noter que le Cambodge possède l’une des plus grandes industries des jeux du monde. Sur 171 exploitants initialement sous licence, il n’y que 87 qui ont renouvelé leur titre en raison des dispositions prises par le pays.
Pour ce qui est du cas de la Chine, les jeux traditionnels ont évolué pour laisser place aux jeux en ligne. Face à la nouveauté, les autorités ont dans un premier temps eu du mal à maîtriser les activités. Avec le développement du jeu illégal, elles ont été quelque peu obligées de trouver des solutions pour pallier le problème et maintenir la sécurité.
C’est ainsi que dans leurs actions, les autorités de répression ont mis aux arrêts les exploitants de casino ayant décidé de fonctionner en marge à la loi interdisant les jeux d’argent. À ce sujet, Miao Shengming qui est chef du premier bureau du procureur du parquet populaire de Supereme a déclaré que les jeux en ligne sont l’œuvre des criminels. Pour lui, il s’agit d’un système qui permet de connecter les joueurs aux casinos et mandataires.
Pour terminer, il se peut qu’une semaine avant la signature de son accord avec le Cambodge, la Chine ait également signé un accord similaire avec le Vietnam. Cet autre accord mentionnerait la lutte contre le jeu transfrontalier, la cybercriminalité, la criminalité technologique, le trafic des êtres humains et les crimes liés à la drogue.
Via cet accord, le Vietnam sera également promu comme un site touristique de grande envergure conformément aux lois actuelles de lutte contre la pandémie.
Laisser un commentaire