En quête de nouveaux moyens de financement pour les caisses de l’État, les autorités de New York pensent à autoriser les paris sportifs sur mobile. C’est-à-dire que les parieurs pourraient désormais jouer depuis chez eux, et n’auraient plus besoin de se rendre physiquement dans les magasins et les kiosques de jeux prévus à cet effet. Même si pour l’heure rien n’est encore décidé, cette solution est à envisager sous deux angles différents, à savoir sous celui des opérateurs qui espèrent que les choses se feront comme dans les États voisins, et celui des autorités de New York qui veulent plus de contrôle dans ce processus.
Le confort d’une application mobile
C’est la nouvelle qui fait sourire les opérateurs de jeu de l’État de New York, les autorités de la ville, par la voie du gouverneur Cuomo, viennent d’annoncer la possibilité d’autoriser les paris sportifs en ligne via la mise en place d’une application mobile à cet effet, et cela peu de temps après avoir autorisé une loterie elle aussi disponible sur mobile à New-York.
Cette décision intervient dans le cadre de la recherche de solutions pour attirer plus de revenus dans les caisses de l’État de New York et ainsi combler le déficit estimé à environ 15 milliards de dollars que connaît le budget de la ville.
Ainsi, à travers cette application mobile, les parieurs auront désormais la possibilité de parier sur l’équipe sportive de leur choix ou encore sur leurs joueurs préférés au cours d’un match, et cela se fera depuis le confort de leurs domiciles ou n’importe où !
En fait, avec la mise en place d’un tel projet, plus besoin de se déplacer pour les parieurs, en quelques clics, ils pourront obtenir leurs tickets de jeu.
En effet, à l’heure actuelle, pour placer un pari, les joueurs sont obligés de se déplacer et de se rendre sur la propriété physique de l’opérateur chez qui il veut effectuer son pari.
Même si en novembre 2018 les casinos avaient pensé à réduire les déplacements des parieurs en disposant un peu partout des Sticks Sportsbook and Grille, des guichets uniques pour les paris sportifs, ainsi que des kiosques tout autour du casino, ces mesures ne suffisent pas.
Si jamais New York s’inscrit dans la même logique que les 20 autres États qui l’ont déjà fait en mettant en place cette option de paris en ligne, la mesure serait un énorme succès comme le précise M. Fuller, directeur des communications du casino Akwesasne Mohawk.
Selon lui, les parieurs se situent dans la tranche d’âge de 18 à 30 ans, ce qui signifie une population jeune, certainement plus intéressée par une solution mobile de paris sportifs, et puisqu’une mise sera plafonnée à 1 000 $ et que plusieurs mises seront disponibles par jour, les recettes pourraient s’avérer colossales !
Si l’application venait à être mise en place, M. Fuller annonce déjà que les paris sportifs n’y seront autorisés que si les joueurs se trouvent bien à l’intérieur de l’espace géographique de New York.
Côté aperçu, il a laissé entendre que l’application serait similaire à celle des jeux de casino, et possèderait la même interface de jeu.
Qui va commander ?
Si l’idée de l’application est acceptée et partagée par tous, Casinos et autorités sont moins en accord sur la gestion et le contrôle de cette solution.
D’une part les casinos qui espèrent que cette solution sera mise en place sur le même schéma que ce cela a été fait dans les autres États du pays qui ont adopté cette solution.
Les autorités, pour leur part, estiment que cette application profiterait plus aux opérateurs de casino qu’à l’État de New York, si jamais l’application venait à être mise en place comme cela a été fait dans les États voisins.
Le Gouverneur de New York estime que faire passer les services de paris sportifs via les casinos comme le font les autres n’est pas la meilleure option pour New York.
Ce qu’il souhaite, c’est appliquer aux paris sportifs à peu près le même principe de fonctionnement que la loterie, ce qui implique que les casinos ne feraient pas partie du processus de gestion, et ce serait à la loterie de l’État d’en assurer la gestion.
Robert Mijuca du bureau du budget de l’État a clarifié ce choix des autorités en expliquant qu’à terme, ce choix de gestion pourrait leur permettre de percevoir plus de 500 millions par an, au lieu de 50, si la gestion était faite par les casinos.
Il a cependant précisé que cela n’impactera en rien l’activité, c’est-à-dire que les parieurs pourront jouer en toute sérénité, c’est juste que l’État tirera mieux profit de cette innovation.
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