David Baazov a annoncé très récemment son retrait définitif d’Amaya Gaming en tant que CEO. Pour rappel, en mars après avoir été accusé de délit d’initié, le patron d’Amaya avait décidé de prendre un congé pour une durée non déterminée. Mais la situation ne semble pas s’améliorer, le poussant à prendre cette décision. Il sera remplacé par le directeur général par intérim Rafi Ashkenazi.
Le congé se prolongera et ne se terminera pas pour David Baazov
L’accusation de délit d’initié dont David Baazov devait répondre semble lui porter préjudice. Après avoir décidé de prendre congé en mars, le PDG et fondateur d’Amaya a annoncé qu’il quitte définitivement sa place au sein de la firme. Mais ce retrait de son poste ne supprime en rien le fait qu’il est encore l’actionnaire individuel qui détient le plus d’actions chez Amaya. Il possède environ 20 % qui se chiffrent à plus de 500 $ millions.
Le retrait temporaire que Baazov avait annoncé allait lui permettre de monter sa défense contre les accusations qui pèsent sur lui. Il était aussi prévu qu’il allait se concentrer sur la préparation d’une offre de privatisation de la société. Actuellement la situation a changé. Pour l’heure Autorité des marchés financiers poursuit l’ancien PDG pour cinq chefs d’accusations dont l’objet est un délit d’initié. D’après l’AMF, des opérations ont été facilitées grâce à des informations qu’il ne devait pas divulguer. Celles-ci lui auraient permis d’influer sur la valeur des titres d’Amaya, lui rapportant ainsi une très belle somme.
Des chiffres en hausse malgré ces accusations
Lorsque l’affaire de délit d’initié de David Baazov avait éclaté en mars dernier, les analystes prévoyaient une baisse importante des actions d’Amaya. Dans un premier temps, ils ont vu juste, mais la situation a vite changé. Du moins, c’est ce que révèlent les chiffres qui ont été communiqués par la direction de la société. Les résultats financiers de la firme ont surpris plus d’un. Si les analystes avaient prévu qu’une action d’Amaya allait générer un bénéfice de 0,35$, le rapport en montre bien plus avec 0,46$.
C’est une hausse de 27% sur l’ensemble de l’année. Une explication s’impose pour la société qui était sensée se diriger vers une baisse après ce scandale qui a éclaté. Mais d’après Amaya, une stratégie très rigoureuse a été adoptée, donnant ainsi un tel résultat. Il a fallu gérer d’une main de fer les dépenses. La société a décidé de se tourner vers une diversification de ses offres. Outre cela, elle a subi une restructuration notamment de ses bureaux qui se trouvent à Dublin, à Sydney et à Londres pour minimiser les dépenses.
Ceci est prévu pour le printemps. Les services ont subi aussi le même sort. Amaya veut se concentrer un peu plus sur son efficacité. Actuellement, d’autres solutions pour une stratégie nouvelle sont en cours d’études, mais rien n’a encore été décidé. Aucune action n’a été effectuée pour l’heure. Ce qui a été confirmé aujourd’hui, c’est la prévision sur le retrait définitif de Baazov. En effet, les analystes ont déjà émis cette hypothèse qui était tout à fait logique. La société ne devait pas être dirigée par un directeur par intérim sur une période très longue.
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