Caesars Entertainment a annoncé la concrétisation de l’acquisition du bookmaker britannique William Hill. La valeur de l’investissement s’élève à 2,9 milliards de livres sterling, soit 3,7 milliards de dollars. Il s’agit de l’une des alliances les plus importantes de l’histoire du jeu.
Approbation de la Haute Cour de justice
Cette semaine, l’accord concernant le rachat de William Hill par Caesars Entertainment a obtenu l’autorisation de la Haute Cour de justice d’Angleterre et du Pays de Galles. Le contrat a même reçu le timbre réglementaire concluant cette fusion. Avec cette transaction, le groupe Caesars espère étendre sa présence dans le domaine des paris sportifs aux États-Unis. D’ailleurs, les deux parties opèrent d’ores et déjà sur le marché dans 18 juridictions américaines en incluant les paris sportifs mobiles sur 13 marchés d’envergure de l’industrie. En tout, William Hill exploite plus de 170 paris sportifs au détail, soit 29 % de la part du secteur aux États-Unis.
Dans un communiqué, Caesars a affirmé que cet accord permet de bénéficier d’opportunités dans le secteur des paris sportifs et les jeux en ligne sur le territoire américain. Grâce à cette initiative, ce dernier aura l’occasion de fournir aux clients de William Hill un accès au programme de récompenses de l’entreprise. Cela comporte notamment la création de statuts de niveau au sein des établissements Caesars. Selon le PDG de Caesars Entertainment, Tom Reeg, l’achat de William Hill englobe deux opérations essentielles des secteurs des paris sportifs et des jeux en ligne. Le responsable a également ajouté que toute l’équipe est ravie et impatiente de réaliser de futurs partenariats permettant d’apporter une croissance constante et durable. Il va sans dire que le groupe s’attend à l’élaboration de nombreux projets qui stimuleront obligatoirement le développement de ses activités sur le long terme.
Durant une audience en mars dernier devant la Nevada Gaming Commission, le PDG Reeg a expliqué que Caesars ne voulait que posséder et gérer les opérations américaines de William Hill. Lors de cette entrevue, il a également indiqué qu’il était prêt à vendre les activités internationales du bookmaker britannique. Cette décision consistait surtout à alléger les prestations après la fermeture de la transaction. Par la même occasion, il y a moins d’un an de cela, le groupe Caesars a décidé de retirer sa proposition concernant une fusion de 8,5 milliards de dollars avec Eldorado Resorts. Par conséquent, le capital boursier de la firme s’est envolé à 20 milliards de dollars environ suite à cette alternative.
MJCCI dit
Très instructif. Je souhaite être en relation avec Marc Baudet qui a rédigé cet article concernant les désirs de Caesars Entertainment de trouver des partenariats pour l’élaboration de projets innovants qui stimuleront le développement de ses activités sur le long terme. J’ai des réponses à leurs demandes .Merci
Marc Baudet dit
Bonjour, nous vous invitons à les contacter directement car nous sommes une entité totalement indépendante ! Bien à vous