Béatrice Loret souhaite relancer les machines à sous du Casino de Pougues-les-Eaux

Alors que bien de casinos semblent, depuis cinq mois, avoir épuisé leurs jetons dans ce jeu de table où ils sont opposés au Covid-19, le Casino de Pougues-les-Eaux envisage une re-cave. Mais remportera-t-il ce pari contre un adversaire invisible et redoutable comme le Sars-CoV-2 ? Béatrice Loret affiche son optimisme et dit comment elle vit cette période difficile.

Survivre dans un monde en agonie

Malgré la fermeture du casino de Pougues-les-Eaux comme de nombreux autres, les machines à sous y continuent de fonctionner. Iron Man, le superhéros, se tient invincible aux côtés de Goliath qui, malgré sa défaite contre David, veut prendre sa revanche sur cette ignoble pandémie qui sévit dans le monde. Dans ce combat épique qu’ils envisagent d’entreprendre, plusieurs alliés de taille se tiennent à leur côté : Wolf Run, Mistress of Egypt, White Orchid ou encore Star Goddess. Tel un arc-en-ciel, ils volent, dotés des forces d’Héphaïstos, d’Éther et d’Héméra, vers la victoire finale contre le Covid-19. Béatrice Loret, celle qui dirige la salle de jeux d’une poigne de fer, pense que ces machines « doivent tourner. Être prêtes pour le jour J ». Celui où définitivement les machines à sous prendront leur revanche sur cette ignoble épidémie.

Rester optimiste pour faire face aux mauvais jours

Profitant désormais des bonus sur dépôt du groupe Tranchant auquel appartient le casino de Pougues-les-Eaux, sa directrice garde confiance en l’avenir. « Heureusement que nous appartenons à un groupe solide », déclare-t-elle, empli d’optimisme. Ainsi, le placement en argent réel du groupe est tel que Béatrice Loret n’a aucune inquiétude à se faire pour le moment, malgré qu’il soit fermé depuis le 28 octobre 2020. Aussi, peut-elle se plaire à « allumer les machines » comme elle aime à le faire quand elle va en salle.

Mais, la force et l’espoir qui l’animent, contrairement au Covid-19, ne se contaminent pas. « Certains collaborateurs ou collaboratrices vont mal. Je dis bien à mes cadres de faire attention à tout le monde ». Dans la foulée, sur les 85 employés que compte le casino, il y a ceux-ci qui parviennent néanmoins à reprendre goût à la vie et profitent comme ils le peuvent. « Certains ont même trouvé un boulot, un CDD, en attendant. Ça leur fait du bien de travailler, de se sentir utile ». La directrice ne manque pas l’occasion de rappeler à ceux de ses salariés qui, dans cette situation, ploient sous le défaitisme et le pessimisme, de faire vivre le casino… y compris sur les réseaux sociaux en attendant que le Dealer déclare le vainqueur de cette lutte âpre qui oppose Covid-19 et casinos terrestres.

Compter sur l’amour pour vaincre le mal

Cette force qui l’anime et qu’elle veut transmettre à son équipe, elle la puise dans cet amour que le casino porte à son public, à ce contact qu’il aime avoir avec ce public. « On aime recevoir le public. On aime le contact (…) On aime cette ambiance. La journée comme la nuit ». Un amour qu’elle-même vit avec ce poste et qui a quasiment rendu sa vie routinière malgré la crise sanitaire. « Je me suis obligée à une routine. Je me lève et je viens tous les matins, comme si j’allais au travail pour de vrai ». Malgré ceci, routine chez elle ne rime pas nécessairement avec solitude puisqu’elle peut compter sur les gardiens, quelques salariés parmi lesquels le directeur des machines à sous, pour discuter.

En ouvrant les yeux, flashback sur ces cinq derniers mois, l’épouvantable réalité rattrape Béatrice Loret. « Nous devions fêter nos 15 ans. Alors que nous avons été fermés pour le 31 décembre. Un 31 décembre sans fête, ici au casino ». Rien qu’à y penser, elle a du mal à croire à ce cauchemar imposé par le Covid-19 au monde. Mais au final, même si elle ne sait pas quand le casino devra ouvrir, elle est certaine qu’il « y aura plusieurs phases de reprises ».

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