L’opérateur Bally annonce un plan de restructuration sur 15 % des effectifs de sa branche Interactive pour l’Amérique du Nord. Malgré cela, l’entreprise présente plutôt une posture valorisante.
Bally tranche 15 % des effectifs aux USA
C’est décidé, l’entreprise Bally va ralentir sur le mouvement dans le marché américain. En fait, elle compte réduire son effectif de 15 % dans la branche qui s’occupe de l’Amérique du Nord. En termes de coûts, l’opération amputera au budget de l’entreprise, une somme comprise entre 10 et 15 millions de dollars en guise d’indemnité de départ. Telles sont quelques informations qui ressortent du plan de restructuration annoncée par la société, et déposée auprès de l’administration américaine pour la cause. Les premiers postes devraient être libérés dans quelques jours seulement. Les licenciements se poursuivront pendant tout le premier trimestre de l’année.
Jusque-là, l’entreprise comptait en tout 10 500 employés dans le monde. Cette suppression serait due en partie par les faibles performances économiques de la branche Amérique du Nord au cours de ces dernières années. En fait, cela parait clair au regard d’un rapide examen des résultats. En mai 2022, la branche Interactive internationale avait produit 253 millions de dollars de revenus, tandis que la branche North America Interactive n’a produit que 15,2 millions de dollars. Cette décision serait aussi le résultat de la conjoncture économique difficile. En effet, dans un communiqué de Lee Fenton, directeur général de la société, les “conditions macroéconomiques” et l’environnement concurrentiel imposent aux entreprises de renforcer la maîtrise des “coûts” pour s’en sortir. Ce qui fait penser aux secousses provoquées par la guerre en Ukraine, et la crise des hydrocarbures.
Bally, une entreprise qui se porte bien
Pour justifier les nombreux licenciements qu’il lui-même qualifié de difficile, Fenton a aussi parlé de performance. Selon lui, l’année 2023 vient avec son lot d’opportunités susceptibles de tirer l’activité vers le haut. Il en a profité pour vanter la résilience de son entreprise, ainsi que la solidité de son modèle d’affaires, de manière à souligner plus substantiellement la bonne place qu’occupe Bally dans le marché. L’entreprise est bien connue aux États-Unis, et compte des filiales dans plus de 10 pays. Elle possède 15 casinos dans différents pays, 15 000 machines à sous, 500 tables de jeu, et 5 300 chambres d’hôtel. Bally est l’heureux propriétaire d’un hippodrome dans le Colorado et de plusieurs licences d’autorisation qui lui permettent de mener des activités de pari sportif en ligne dans 18 États.
En plus de ces accomplissements, Bally possède le Monkey Knife Fight, un site de pari fantasy qui rencontre un franc succès. Elle possède aussi le Bally Bet, et le Live du The Bike, le plus grand tournoi de poker en ligne en direct via internet. Il convient d’ajouter SportCaller, un fournisseur de jeu, et Telescope, un opérateur de télévision participative et de solutions marketing agiles qui exploitent aussi bien les SMS, que le téléphone fixe, et l’internet pour attirer de la clientèle. Plusieurs analystes pressentaient d’ailleurs Bally comme l’opérateur qui allait récupérer le casino végassien ouvert à New York. En novembre dernier, Fenton confiait que l’entreprise devait procéder à l’optimisation de son portefeuille d’investissement, en privilégiant les actifs qui produisent. Cela semble déjà engagé au regard des changements qu’expérimente l’entreprise en ce moment.
À propos du logiciel Bally Technologies
- Date de création : 1968
- Licence / Origine : US
- Site officiel : https://www.ballys.com/home/default.aspx
- Jeux en 3D : Oui
- Jeux sur mobile : Oui
- Croupiers en direct : Non
Laisser un commentaire