Au Royaume-Uni, la pandémie COVID-19 aurait fait augmenter le temps de jeu de 64 % des personnes. À l’issue d’une étude menée par Future plc, ce chiffre reste facile à comprendre. Plusieurs joueurs disent que pendant la pandémie, ils ont trouvé mieux de passer plus de temps avec les amis ou les étrangers autour d’un jeu. Les femmes auraient passé plus de temps sur leurs téléphones portables et tablettes à jouer soit aux jeux de mots ou au puzzle. Dans cette tendance, les adeptes des consoles comme la PlayStation, la Xbox et autres forment aussi une population importante.
Une augmentation de temps justifiée par les personnes enquêtées
Au moment où la pandémie COVID-19 faisait rage, 64 % des joueurs britanniques augmentaient leur période de jeu. C’est le résultat de l’étude menée par Future plc, une plateforme mondiale qui se charge de la gestion des médias spécialisés. Cette marque est aussi une plateforme qui héberge le site des opérateurs de jeux d’argent. Deux principaux sites bénéficiaires de ses services sont : Gamesradar + et PC gamer.
Dans cette population étudiée par Future plc, trois groupes de personnes expliquaient la fonction ou l’utilité de ce prolongement du temps. En effet, deux tiers d’entre eux pensent que cette augmentation de temps est liée au temps de jeu lui-même. Le second groupe de personnes est composé de plus d’un quart de la population enquêtée (27 %). À ce niveau, ces personnes disent qu’en prolongeant leur temps de jeu, cela leur permet de mieux sympathiser entre amis. Le dernier groupe de personnes précise que ce prolongement de temps les aide à se familiariser avec les joueurs étrangers. Ce dernier groupe représente quant à lui 16 %.
Dans cette recherche, il se révèle que les femmes sont les personnes qui ont le plus joué pendant la pandémie. 24 % d’entre elles confirment même l’augmentation de leur intérêt au cours de cette période. Du côté des hommes, le pourcentage est faible puisque ce n’est que 15 % qui confirment une augmentation de gain.
Tous ces chiffres s’expliquent avec aisance dans la mesure où l’étude considère les jeux mobiles comme critère déterminant. Et dans cette situation, il se révèle que sur une période d’une semaine, les femmes passent en moyenne 11 heures 50 minutes à miser sur leurs smartphones et tablettes. Cependant, du côté des hommes, l’étude explique que ces parieurs consacrent moins de temps par rapport aux femmes soit 10 heures 37 minutes en moyenne.
Dans cet engouement pour les jeux mobiles, les jeux préférés sont les puzzles et les jeux de mots.
Finalement, cet intérêt pour ces types de jeux a donc permis de consacrer le concept de phénomène Wordle. Cette même situation a conduit le New York Times à acheter le puzzle de vocabulaire populaire.
Une augmentation de temps qui s’explique par d’autres tendances
Une autre tendance qui explique cette augmentation de temps de jeu est la forte numérisation du secteur de l’iGaming. À cause de cette pandémie, l’industrie des jeux a été remodelée dans l’optique de permettre aux parieurs de jouer aussi longtemps que possible.
L’intérêt du développement des applications, des formats numériques et du streaming a permis aux géants de la Big Tech de créer de belles occasions adaptées aux besoins des parieurs. Aussi, le fait pour ces grandes entreprises technologiques d’avoir développé le « metaverse » ou le méta-univers a permis de prolonger le temps de jeu de ces joueurs britanniques.
Malgré la création de ces interfaces numériques, le format de jeu physique reste aussi apprécié. En effet, dans cette tendance croissante qui milite pour les jeux innovants, au cours des 12 derniers mois, 56 % des clients ont acheté des formats numériques. Cependant, 42 % d’entre eux optaient pour les copies physiques. Ce qui représente toujours un bon chiffre d’affaires pour les fabricants ou développeurs des logiciels de jeux.
Dans cette logique d’acquisition des jeux, l’étude explique aussi ce qui se passe du côté des adeptes des consoles. Dans l’esprit de ces joueurs britanniques, la PlayStation reste précieuse. Cette console est appréciée par 29 % de joueurs britanniques. Juste après cette console, la Wii vient en seconde position. 21 % des joueurs s’intéressent à elle. En troisième position, la Nintendo Switch réussit à coloniser l’esprit de 18 % de joueurs.
L’étude se penche aussi sur le cas des consoles de dernière génération puisque les désirs des joueurs sont aussi orientés vers ce type de console. En effet, parmi ces adeptes de jeux, 54 % de personnes prévoient les acheter d’ici l’an prochain.
Actuellement, 17 % des joueurs disposent d’une PlayStation 5. C’est une console de nouvelle génération qui remporte la plus grande part du marché. Les propriétaires des Xbox Series X représentent 8 %. Ceux qui possèdent les Xbox Series S sont les moins nombreux. Ils représentent 7 %.
En outre, cette étude explique un cas qui se penche sur les joueurs qui se servent de PC et ordinateurs portables. 60 % des joueurs britanniques sont animés par ce désir de mettre à jour les versions de jeux installés sur leur machine.
Dans une démarche particulière, les clients de Future plc sont motivés à investir et favoriser l’amélioration de cette plateforme afin qu’elle soit plus pratique, accessible et riche en fonctionnalités. Bref, cela permettra au public passionné et intéressé par les jeux de se sentir à l’aise.
D’après les déclarations de Richard Thomas, directeur de la perspicacité chez Future plc, bien que les titres de jeux comme FIFA, Call of Duty soient les plus populaires, les internautes ou tout simplement les clients de cette plateforme s’intéressent de plus en plus aux jeux qui les poussent à réfléchir. Voici pourquoi il est important de songer à la création des jeux plus captivants.
Enfin, l’étude a voulu savoir de façon générale ce que chaque répondant souhaite acheter d’ici l’année prochaine. La majorité des réponses reste toujours orientée vers l’achat des périphériques ayant un lien avec le secteur des jeux. En tout 96 % des répondants affirment cela. Plus de la moitié soit 51 % veut acheter un casque VR.
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