Après avoir retoqué la candidature de Barrière, la ville de Cannes prolonge d’un an le contrat du groupe pour l’exploitation de Croisette et confie à Jesta l’exploitation de Les Princes, en attendant une nouvelle procédure d’attribution.
Cannes en mal de ses casinos ?
Cannes est internationalement connue pour son festival du film. Mais Cannes, c’est aussi une ville balnéaire qui attire les touristes de par le monde. Dans cette ville, certains y vont uniquement pour jouer au Casino. Au casino Les Princes comme au Casino Le Croisette, des machines à sous, des jeux de table, des jeux électroniques et le poker, les attendent.
Mais jusqu’à quand le Groupe Barrière pourra-t-il exploiter ces casinos situés pour l’un au sous-sol de l’hôtel JW Marriot et pour l’autre, dans l’enceinte du Palais des festivals ? Car, si le contrat entre le groupe Barrière et la Ville a été prolongé pour l’exploitation de Le Croisette, ce n’est pas le cas avec Les Princes. Désormais, c’est à Jesta que revient la responsabilité de gérer ce casino situé dans son enceinte.
Une année supplémentaire pour l’exploitation de Le Croisette
Le Croisette est apprécié pour son magnifique aquarium de même que pour son immense salle de jeu. Ici, de belles fresques mythologiques décorent les murs. Puis, soudain, les tintements des machines à sous vous font sortir de ce passé onirique pour la réalité. Ce décor et cette ambiance seront-ils les mêmes après le 31 octobre 2022 ? Cette date est celle que la mairie a accordée au Groupe Barrière pour s’occuper encore de l’exploitation de ce casino huppé.
Dans l’impossibilité d’avoir un accord économiquement viable et fructueux pour la Ville, la mairie a tout de même décidé de prolonger de plus d’un an le contrat du casinotier. C’est le 31 avril 2021 que la mairie a rejeté l’offre du casino Barrière Croisette. Il sera donc question, à l’issue de l’échéance fixée désormais, de lancer une nouvelle procédure d’octroi de la licence d’exploitation de ce casino. Le nouvel exploitant aura à verser à la Ville une redevance d’un peu plus d’un million d’euros, sans oublier 500 000 € de participation annuelle aux évènements culturels.
À ceci, il faudra ajouter des redevances supplémentaires en fonction du chiffre d’affaires. En attendant que la course des exploitants soit lancée, la question qui se pose est celle de savoir si la SEMEC (Société d’économie mixte des évènements cannois) sera dans les starting-blocks. Il n’y a pas longtemps, elle a changé ses statuts afin de s’occuper aussi des activités liées aux jeux d’argent et de hasard. Tout porte à croire qu’elle sera candidate pour cette licence d’exploitation.
Barrière décline la prolongation de l’exploitation de Les Princes
Tout comme pour son autre casino, à savoir Le Croisette, l’offre de Barrière pour Les Princes avait été rejetée. Toutefois, le Groupe n’a pas souhaité prolonger son contrat d’exploitation pour ce casino. L’unique candidat qui s’est présenté pour prendre la main était la SNC Jesta Fontainebleau. Il s’agit de la société propriétaire de l’hôtel au sein duquel se trouve ce casino.
Dès le 1er novembre 2021, il reviendra donc à Jesta de s’occuper du casino Les Princes. Toutefois, à l’échéance du 31 octobre 2022, si cette société hôtelière souhaite continuer à exploiter le casino, elle devra, comme tous les autres candidats, entrer en compétition pour une licence qui lui permettra d’exploiter pendant 20 ans. Dans ce cas, elle pourra solliciter la délocalisation du casino et son installation dans un autre lieu de son choix.
Quoi qu’il en soit, la Ville de Cannes souhaite conserver ses casinos qui sont une source importante de revenus pour elle. En dépit de la crise liée à la pandémie de Covid-19, la Ville a encaissé en 2020 un peu plus de 6 millions d’euros.
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