Le régulateur des jeux au Mexique est suspecté d’extorquer de l’argent aux propriétaires de casinos. Selon les médias mexicains, les casinos sont dépouillés par certains inspecteurs corrompus qui sont au service de l’agence de régulation des jeux. Des propriétaires de casino ont déclaré aux journalistes que ses inspecteurs leur ont demandé de donner de l’argent pour rester propriétaire de leurs propres licences, afin d’éviter toute sanction de leurs part. Dans le cas où cette information se confirme, le régulateur des jeux risquerait d’en payer le prix fort.
Une affaire de pots-de-vin
Le régulateur mexicain des jeux est suspecté d’escroquer de l’argent aux opérateurs de casinos. D’après les médias qui ont rendu publique cette information, les propriétaires des casinos extorqués ont dénoncé les agents concernés auprès du responsable du régulateur des jeux mexicain. Ils déclarent que ses inspecteurs leur ont demandé des pots-de-vin. Cet argent aurait garanti aux propriétaires un environnement opérationnel et stable. Le problème est lié au fait que la facture de ces services aurait valu jusqu’à un million de dollars, soit environ vingt millions de pesos. Les propriétaires affirment également que les inspecteurs ont menacé de les sanctionner sévèrement ou encore de fermer leurs casinos pendant plusieurs années si cet argent n’avait pas été versé. Des sanctions qui auraient eu pour objectif de ruiner les casinos d’une manière ou d’une autre.
Ces agents du régulateur mexicain des jeux sont observés dans plusieurs régions et avaient pour cible des casinos assez importants. Ils ont finalement attiré l’attention des médias sur leurs activités. Leurs principales cibles étaient Hipódromo de Las Américas, El Palacio de los Números, Apuestas Internacionales, Pur Umazal Tov et d’autres encore.
Actuellement, environ trente propriétaires de permis de jeux d’argent ont la crainte que ces révélations sur les agents corrompus soient plutôt de mauvais augure pour leurs entreprises avant même que ceux-ci ne soient éliminés par le gouvernement mexicain. Ces craintes viennent du fait qu’il y ait déjà eu des cas de fermetures de certains casinos. C’est par exemple le cas du Big Bola, soudainement fermé en 2021. Malgré le fait que ce casino ait quand même réussi à redémarrer ses activités, les circonstances de sa fermeture et même de sa réouverture ne sont pas vraiment claires.
Une insulte ajoutée aux problèmes économiques
Les casinos au Mexique ont dû faire affronter certaines situations, comme des mandats sanitaires de restriction liés à la pandémie de COVID-19. Il s’en est suivi une grande difficulté à tenir leurs engagements fiscaux auprès du trésor public mexicain. Aux vues du fait que des inspecteurs de mauvaises moralités ont probablement essayé de profiter de cette situation, ses casinos ont rencontré de grandes difficultés quant à l’atteinte de leurs objectifs mensuelle en particulier, ainsi que des difficultés de contribuer à l’essor économique du pays de manière générale.
La fraude est très souvent retrouvée dans l’univers des casinos et du jeu d’argent. Il s’agit très souvent des particuliers qui ont pour ambition de faire blanchir de l’argent par le canal des casinos capable de laisser-faire, du moment que de l’argent entre dans les caisses. Ce fut par exemple le cas avec le casino Crown Resorts en Australie. Il peut également s’agir dans d’autres cas des transactions louches qui ne sont pas forcément connues ou encouragées par le casino. Le monde du jeu d’argent peut être très fascinant. Les salles aux lumières légères où des joueurs fortunés misent des sommes parfois très exagérés dans une atmosphère pesante. La réalité est que l’univers du jeu doit être contrôlé et régulé non seulement par les propriétaires, mais aussi par les instances de contrôle nationales.
Laisser un commentaire