Sur le territoire français, la côte du Calvados reste parmi les endroits qui renferment le plus de casinos. Sur 60 kilomètres, on découvre un ensemble de huit établissements répartis dans des quartiers cibles. Chacun profite de cet engouement pour attirer une clientèle diversifiée et propose des prestations personnalisées permettant de fidéliser ses membres.
Une concurrence galopante
Petits ou grands casinos, les maisons de jeu renferment une centaine de machines à sous. Les clients se composent essentiellement de Parisiens, de résidents de Caen ou encore de visiteurs de passage. Selon Stéphane Longo, le directeur du casino de Saint-Aubin-sur-Mer (groupe JOA), la concurrence est plutôt correcte, mais pas vraiment très présente. Toutefois, il ajoute qu’il serait un peu contrarié si un autre casino s’installait en face de chez lui. De ce fait, les exploitants comptent bien se démarquer en privilégiant des stratégies qui remportent le plus de succès.
Du côté du casino de Cabourg (Partouche), le directeur Stéphane Gilquin a choisi de miser sur la nostalgie et l’expérience de jeu d’antan avec des machines à pièces et non-électroniques. 1/3 de son parc de jeu s’avère totalement vintage outre les 7 tables de jeu comprenant la roulette classique, les deux tables de blackjack et les tables de poker. Son établissement possède au moins 75 machines à sous convenant à toutes les catégories de joueurs. D’autres préfèrent les équipements de dernière génération comme celui de Saint-Aubin qui accueillait en décembre 2016, une machine immense de 3,50 m de haut.
Concernant le chiffre d’affaires, les casinos se portent bien en cumulant près de 56 % à Cabourg et 95 % pour Saint-Aubin. Les revenus proviennent généralement des bandits manchots et le reste des activités supplémentaires notamment le coin restauration, le bar et la location des salles de spectacles ou de séminaires. Dans la commune d’Ouistreham, par exemple, le casino local enregistre 6 500 spectateurs par an et le restaurant sert 20 000 couverts à l’année précise le directeur Christian Sigler. Néanmoins, le secteur du jeu n’est pas lésé puisque le casino d’Ouistreham demeure le leader du marché sur la Côte de Nacre en disposant de 150 machines à sous et 240 000 entrées par an avec 14 millions d’euros de PBJ.
Les casinos calvadosiens génèrent des millions d’euros chaque année et reversent aux différentes communes près de 15 % du PBJ, de quoi ravir les habitants et les responsables des mairies.
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