
Depuis le 1er janvier 2025, les 7 clubs de jeux parisiens ont affiché portes closes selon la situation réglementaire en vigueur. La fermeture de ces établissements a mis près de 900 personnes, les différents salariés de ces sites, au chômage partiel. À la suite du vote du budget, les directives incluent la prolongation du contrat des exploitants, mais la censure du gouvernement a bloqué de nombreuses initiatives. Malgré tout, les acteurs concernés restent optimistes en espérant que la nouvelle loi apportera de nombreux avantages.
Rouvrir le plus vite possible
Au début de l’année, les clubs de jeux de Paris ont été dans l’obligation de cesser toute activité pendant une durée limitée. Cependant, cette fermeture inévitable a suscité la déception de milliers de joueurs, sans oublier le sort des 1 500 employés qui sont encore dans l’incertitude quant à leur avenir dans le secteur. Ceux qui disposent d’un contrat conforme aux conditions mises en place, l’État a pris la décision d’enclencher le chômage partiel. D’une part, le ministère de l’Intérieur a expliqué qu’une demande a été déposée pour 886 salariés sur le sujet.
Avec la fermeture des clubs de jeux, de plus en plus de tables privées sont accessibles à Paris et en banlieue. La tendance multiplie le nombre de parties clandestines organisées réunissant un grand nombre d’amateurs. Du côté des casinotiers, la prolongation de la fermeture pourrait augmenter les charges et accumuler les pertes. Ces conséquences impacteront surtout les sociétés indépendantes comme le Club Pierre Charron.
D’après Le Parisien, le gouvernement se penche sérieusement sur la pérennisation des clubs de jeux parisiens compte tenu du projet de loi de finances. Cette initiative résulte du succès de l’expérimentation déployée en 2018 dont l’objectif visait à lutter contre les parties illégales et à encadrer efficacement le marché.
Chez Circus Casino France, son directeur général, Sébastien Leclerq, a estimé que deux ou trois mois de fermeture peuvent être supportables, mais au-delà, les choses pourraient se compliquer. Quant au ministère de l’Intérieur, le Parlement est en pleine discussion sur le fait de perpétuer le secteur suivant l’évolution de la réglementation des finances. La reprise des activités des clubs devrait s’effectuer en mi-février ou au début du mois de mars, une perspective fortement attendue par les acteurs concernés.
Par ailleurs, l’autorisation de la roulette apportera certainement un avantage indéniable en termes de fréquentation. Cette mesure fournira aux clubs une opportunité de séduire une clientèle internationale et étendre leurs offres de jeu. De plus, certains d’entre eux ont d’ores et déjà entamé une formation des croupiers.
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