
Dans la lutte contre les méfaits du jeu, Liverpool a déployé une vaste campagne grâce à la collaboration entre l’Université John Moores et le Conseil municipal. Cette démarche vise essentiellement à réduire les conséquences du secteur par le biais de la recherche et des réformes politiques. Le processus résulte d’une enquête révélant l’ampleur des dommages du jeu au cœur de la ville encourageant la contribution de nombreux professionnels de santé, d’associations communautaires et de législateurs.
Une étape importante et nécessaire pour Liverpool
Selon une nouvelle étude, les joueurs de Liverpool représentent 30 % des adultes qui s’adonnent chaque année au jeu dont 12 % d’entre eux font face à des risques de dépendance ou de préjudices financiers. En partenariat avec l’Université John Moores de Liverpool (LJMU), le Conseil municipal de la ville a dévoilé que les personnes susceptibles de rencontrer des problèmes de jeu comptabilisent le double de la moyenne nationale en Angleterre. Le sondage repose sur différentes informations provenant de l’investigation Merseyside Violence and Community Safety. En tout, près de 25 000 adultes résidents ont confié avoir subi des méfaits liés au jeu au sein du foyer durant leur enfance.
Le Conseil municipal et la LJMU coopèrent afin de diminuer au maximum effets négatifs dans le secteur du jeu. Prochainement, des réunions ainsi que des examens plus approfondis des règles en vigueur et des programmes tests seront appliqués. L’objectif consiste à trouver des solutions durables et efficaces en s’appuyant sur des éléments prioritaires. La démarche passe par la sensibilisation du public, l’amélioration de la réglementation en mettant en œuvre des normes plus strictes, le renforcement des ressources dans le domaine de la santé mentale et l’analyse des tendances en matière de jeu.
En raison de l’impact étendu du jeu problématique, le lancement de cette initiative de Liverpool reste une phase majeure dans la lutte contre le phénomène. La mise en place des mesures permet à la ville d’instaurer un environnement de jeu plus sécurisé et responsable. D’ailleurs, un atelier a été organisé à l’occasion de ce projet en présence des représentants du NHS, de la police de Merseyside, de Gambling with Lives et Beacon.
Concernant cette évolution d’envergure, le conseiller Harry Doyle, membre du cabinet du Conseil municipal de Liverpool dédié à la culture, la santé et le bien-être, a affirmé que la recherche, avec l’association de l’université John Moores, demeure une étape essentielle. Il s’agit d’identifier rapidement les personnes à risque et apporter le soutien adapté. Il a précisé qu’il s’engage à poursuivre les efforts avec les principaux partenaires en prévenant les préjudices et en fournissant de l’aide au bon moment.
Du côté de la santé publique, le directeur et professeur Matt Ashton a déclaré que cette décision s’accorde parfaitement aux engagements de Liverpool à protéger ses habitants contre les effets néfastes du jeu. En vue d’y parvenir, toutes les parties prenantes collaboreront garantissant des politiques et des interventions sur le long terme.
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