
Dans quelques jours, les 7 clubs de jeux dans la capitale parisienne devraient accueillir de nouveau leur clientèle à la suite de 2 mois de fermeture. Les établissements ont été dans l’obligation de fermer leurs portes le 1er janvier dernier, la date de l’échéance de l’expérimentation. Malgré un certain soulagement de la part des exploitants, cette interruption n’a pas été sans conséquence, que ce soit du côté des clubs ou de l’État.
Une reprise qui coûte cher
Les clubs de jeux parisiens se préparent à reprendre leurs activités avec un sentiment assez mitigé pour la plupart. Le ministère de l’Intérieur a estimé que la réouverture se déroulerait à partir du mois de mars. Néanmoins, les sept établissements devaient ouvrir dès le 28 février 2025. Peu importe le calendrier prévu, la nouvelle a déjà été officialisée.
Avant la signature du décret qui stipule l’autorisation des clubs à rouvrir leurs portes, le Conseil d’État prévoit d’étudier de près le dossier. Il faut rappeler que les propriétés avaient cessé toute activité le 1er janvier 2025, la fin du processus même si le gouvernement n’a pas caché son souhait de prolonger le contrat et de pérenniser le secteur.
Cependant, la dissolution de l’Assemblée a conduit à la censure du budget 2025 entraînant deux mois de fermeture. L’issue de cette décision n’a pas épargné les clubs ainsi que l’État sur le plan fiscal. D’emblée, les 1 500 employés des clubs ont été mis au chômage partiel par le gouvernement. En intégrant les recettes fiscales non perçues, l’addition plafonnerait à un million d’euros par semaine environ, soit un total de plus de 8 millions.
Du côté des clubs de jeux, l’ampleur des dépenses ne passe pas en raison des loyers importants à verser chaque mois. De plus, la majeure partie des établissements ont choisi de s’implanter dans les quartiers huppés de la ville. Dans le domaine salarial, la société s’occupe de 36 du brut, compte tenu du contrat. Par exemple, le groupe Tranchant, installé rue Marbeuf, a énoncé des centaines de milliers d’euros de pertes. Au sein du club du groupe belge Circus, dans le 16e arrondissement, le manque à gagner s’élève à 750 000 euros.
Pour le délégué général du syndicat Casinos de France, Philippe Bon, le personnel n’est pas au complet puisque certains salariés ont déjà trouvé un autre travail plus stable. De ce fait, il faut recruter d’où des coûts de formation supplémentaires.
Par ailleurs, la pérennisation des clubs de jeux n’est pas pour tout de suite à cause de la prolongation de l’expérimentation pour une durée de 3 ans prévue par le budget 2025. Une nouvelle qui ne ravit guère les exploitants désireux d’investir davantage dans les clubs de jeux.
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