![Nouvelle-Zélande](http://cdn-63e2a0a2c1ac18a9e46a9976.closte.com/wp-content/uploads/2019/08/nouvelle-zelande.jpg)
Dans la réglementation des jeux de hasard en ligne en Nouvelle-Zélande, le gouvernement vient de dévoiler plus de renseignements sur ses plans. Les projets en question ont suscité de vives réactions de la part des opérateurs de casino locaux. Ils ne cachent pas leurs craintes sur la limitation des licences et les soucis d’exclusion lors du processus d’appel d’offres.
Des changements à venir effectués dans le secteur
Au niveau de la conformité et de responsabilité sociale, les exploitants de casino néo-zélandais craignent d’être laissés de côté au profit de grandes entreprises offshore. Les responsables des établissements de jeu estiment qu’il est indispensable de s’impliquer localement afin de protéger les emplois et de réduire au maximum les dommages tout en respectant les normes en vigueur.
Compte tenu des informations communiquées, le gouvernement en place envisage d’octroyer 15 licences d’opérateurs de casinos en ligne grâce à une vente aux enchères. Cette initiative devrait rapporter environ 719 millions de dollars néo-zélandais, soit 417 millions de dollars de droit de jeu pendant une période de 4 ans. Ce projet consiste à combler les pertes financières via la mise en œuvre d’une taxe de jeu à hauteur de 12 % sur les revenus bruts des paris des opérateurs offshores.
En tout, l’industrie du jeu néo-zélandaise rassemble environ 30 opérateurs de jeux en ligne présents dans le pays. Concernant l’obtention des licences, le processus est soumis à des exigences spécifiques notamment les obligations de paiement des impôts, le contrôle de l’identité et la limitation des risques.
Selon le directeur général de SkyCity, Jason Walbridge, à propos des défis rencontrés par les opérateurs locaux, ces exploitants indépendants représentent majoritairement de grosses sociétés munies de bilans conséquents et des montants conséquents sur leurs comptes bancaires. Le responsable a affirmé que ces opérations offshores possèdent les ressources nécessaires pour proposer des sommes importantes en termes de licences. De ce fait, le gouvernement devrait se pencher sur la nécessité de favoriser des opérateurs agréés en Nouvelle-Zélande. Dans cette optique, les opérateurs implantés dans le pays connaissent mieux le secteur en privilégiant le jeu responsable en fonction des normes réglementaires, a souligné Walbridge.
D’ailleurs, le directeur général du casino de Christchurch, Brett Anderson, s’est également prononcé sur le sujet en déclarant que la proposition actuelle pourrait impacter durablement les revenus nationaux.
En ce moment, les casinos SkyCity et Christchurch craignent que la décision du gouvernement diminue leurs chances d’obtenir l’une de ces licences d’exploitation dans leurs propres pays. Une réunion s’est déroulée entre Kathryn Ryan, le directeur général de Skycity, le directeur général du casino de Christchurch, et la directrice du centre de recherche sur les jeux de hasard les dépendances de l’AUT, Maria Bellringer.
Laisser un commentaire