Le 25 novembre 2024, une plainte stipulant des licences de jeux d’argent non conforme a été déposée par Luigi Faneyte, un politicien du parti d’opposition Real Alternative, auprès du bureau du procureur général. Dans une récente déclaration, la Commission de contrôle des jeux de Curaçao (GCB) a tenu à clarifier certaines choses surtout au niveau des changements effectués. Via les données récoltées, le régulateur réfute toute forme d’accusations de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent.
Des modifications réglementaires convenant à chaque situation
La Gaming Control Board de Curaçao a répondu aux allégations remettant en question sa capacité à gérer l’octroi des licences et les réformes en termes de réglementation. Selon l’ordonnance nationale sur les jeux de hasard (LOK), l’argument du GCB s’appuie essentiellement sur son droit de délivrer des licences de jeu. Le régulateur a affirmé que le processus passe par plusieurs étapes bien définies et s’accorde avec les réformes réglementaires ultérieures. D’ailleurs, l’autorité de régulation possède le pouvoir de prendre des décisions en fonction des besoins. Ce qui signifie que la GCB peut accorder, modifier, révoquer ou encore suspendre des licences.
Depuis 2020, la GCB de Curaçao se charge de supervision de la délivrance des licences en respectant la loi en vigueur. À l’application du cadre LOK, les licences NOOGH existantes seront désormais temporaires en procurant aux opérateurs un délai d’un an pour se conformer aux exigences actuelles. Avant de remettre une licence, le régulateur procède à la vérification du dossier, au contrôle de diligence raisonnable et à différents examens démontrant la fiabilité des offres. La GCB relève également la question de la transparence financière en expliquant que les droits de licence sont immédiatement versés sur un compte bancaire officiel du gouvernement.
Du côté des opérateurs, ils doivent suivre à la lettre les règlements de la juridiction où il décide de s’implanter. En cas d’infractions ou de manquements commis à l’étranger, l’affaire sera confiée aux autorités locales compétentes suivant leur gravité. Quant aux plaintes des joueurs, la GCB a souligné qu’elles sont traitées par les exploitants par rapport à leur politique de fonctionnement. Néanmoins, les informations seront enregistrées dans le cadre de la supervision basée sur les risques.
Des solutions correspondant aux conflits
Jusqu’à maintenant, plusieurs opérateurs titulaires d’une licence à Curaçao ont été sanctionnés et obligés de payer une amende en raison d’une exploitation illégale du marché. Parmi eux, BG Game a été condamné au mois d’octobre dernier aux Pays-Bas à une amende de 840 000 euros.
D’après ses déclarations, la GCB a affirmé que toutes les demandes de licence sont obligatoirement soumises à des contrôles approfondis. Elle a également ajouté qu’aucun détournement de fonds n’a été recensé puisque la procédure suit des normes bien spécifiques.
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