
Au cours de cette année 2025, le Mozambique compte empocher la somme de 7 millions d’euros de taxes sur les jeux d’argent. Les revenus fiscaux progressent et affichent une hausse de 29 % en comparaison à l’année précédente. Cette tendance résulte surtout des différents investissements du secteur privé ainsi que des projets de jeux permettant de développer le tourisme local.
Un marché en constante expansion
Récemment, le gouvernement mozambicain a affirmé qu’il prévoyait enregistrer un montant de 7 millions d’euros, soit 7,6 millions de dollars de profits fiscaux liés aux activités de jeu. Cette estimation s’inscrit dans la stratégie économique, sociale et budgétaire de l’État 2025 ayant l’approbation des législateurs notamment des membres du Front de libération et du parti d’opposition Podemos du pays. Selon les prévisions attendues, les recettes devraient dépasser les 5, 4 millions d’euros de 2024 et des 5,1 millions d’euros de 2023.
Dans le Mozambique, les activités de jeux de casino sont légales attirant de nombreuses sociétés privées. Actuellement, différentes licences sont exploitées dans les villes de Tete, Maputo, Matola, Beira, Nampura et Pemba. L’année dernière, le gouvernement a envisagé de récolter environ 17,2 millions d’euros de taxes sur les jeux. Cependant, l’objectif n’a pas été atteint en raison de divers critères. Au mois d’août 2023, cinq initiatives issues des secteurs de jeu et du tourisme ont été déployées totalisant un investissement d’une valeur de 34 millions d’euros. La liste comprenant des projets de concessions de casinos et de machines à sous dans plusieurs villes. Durant une période bien déterminée, les concessionnaires sont tenues de respecter les règles en vigueur notamment le paiement d’une taxe spéciale prélevée sur les bénéfices bruts des jeux d’argent allant de 20 % à 35 % tout au long de l’exploitation.
D’après la Direction nationale des jeux de hasard, les opérateurs qui souhaitent obtenir une licence sont dans l’obligation de détenir un capital social d’au moins 2,4 millions d’euros et d’investir au moins 4,9 millions d’euros dans une durée de cinq ans. Le département a déclaré que les concessionnaires doivent s’acquitter d’un droit de timbre équivalent à 50 % du prix des tickets d’entrée au casino. Néanmoins, ils n’ont pas à payer d’autres taxes prélevées sur les bénéfices des jeux et les droits d’importation sur les matériels ou équipements dédiés uniquement au fonctionnement opérationnel du casino.
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