L’Autorité de surveillance des communications et des médias (ACMA) en Australie vient d’annoncer le blocage de deux autres plateformes de jeux d’argent offshore. En effet, l’organisme a sollicité les fournisseurs d’accès Internet (FAI) du pays dans cette procédure. À la suite d’investigations, ce dernier a obtenu des informations essentielles démontrant des infractions de la part de deux sites comprenant Lucky Block et Rooli.
De plus en plus de sites de jeux bloqués
Dans l’ensemble, 1 059 plateformes de jeux d’argent et sites affiliés illégaux ont cessé toute activité depuis le lancement des blocages réclamé par l’ACMA en novembre 2019. Après une longue enquête, l’organisme de régulation a découvert que les portails en ligne Lucky Block et Rooli n’ont pas respecté la loi de l’Interactive Gambling Act 2001. Par conséquent, leurs offres ne seront plus accessibles aux joueurs australiens.
Le blocage de ces deux sites Web s’inscrit dans une vaste stratégie de l’ACMA prônant la protection des consommateurs australiens face aux méfaits des jeux de hasard en ligne illégaux. Par ailleurs, plus de 220 services non conformes à la réglementation en vigueur ont décidé de se retirer du secteur après l’application de plusieurs règles plus contraignantes sur les jeux d’argent offshore en 2017. L’organisme met également en garde les Australiens contre l’utilisation des plateformes de jeux d’argent illégales en raison de la gravité des risques encourus. Il faut noter que ces services ne proposent pas suffisamment d’outils de protection pour les utilisateurs.
Désormais, l’autorité sensibilise les consommateurs à toujours effectuer quelques vérifications essentielles notamment sur le statut de licence de chaque service de jeu en consultant son registre officiel. D’un autre côté, l’ACMA fournit aussi des ressources sur son site qui assistent les utilisateurs contre les opérateurs illégaux à l’aide de conseils utiles. Parallèlement, l’autorité poursuit sa répression contre les exploitants qui ne respectent pas les normes établies. Parmi eux, c’est le service de streaming sportif Kayo qui en a fait les frais après avoir enfreint les règles de publicité sur les jeux d’argent. L’enquête de l’ACMA découle de plusieurs plaintes de téléspectateurs à cause de la diffusion en direct d’événements sportifs.
Laisser un commentaire